Actualité anxiogène : 3 clés pour se préserver

Covid, guerre en Ukraine, élections présidentielles, réchauffement climatique… L’actualité est morose ? Un sentiment d’impuissance, d’anxiété voire de déprime peut vite nous submerger. Il est temps de se préserver grâce à ces 3 astuces, sans pour autant se couper du monde.

Publié le : 11-03-2022

Actualité est anxiogène
Joshua Rawson Harris (Unsplash)

Temps de lecture : 3 minutes

1. Stop à la surcharge informationnelle, oui à la qualité 

Hyperconnexion aux écrans. Savoir débrancher quand l'actualité est morose : Covid, guerre en Ukraine...
Pixabay (Pexels)

Et si, plutôt que de subir le flot d’information venant à nous, on la sélectionnait pour la consommer de façon “intelligente” ? “Intelligente” car une bonne information doit être à la fois de qualité mais aussi utile pour nous. Connaître la situation d’un conflit est important. La connaître heure par heure et voir des photos potentiellement traumatisantes dessus l’est moins

Vous n’êtes pas obligé(e)s de tout lire, tout le temps, de tout voir, de tout connaître. D’autant plus que “l’infobésité” est très mauvais pour la santé… Une étude parue dans la revue PNAS en 2013 a même montré que regarder au moins six heures par jour les informations sur l’attentat du marathon de Boston créait “un stress plus aigu encore que celui engendré par le fait d’avoir participé à l’événement ou d’avoir été à proximité”.

Alors, comment on fait, sachant quel’information est partout : à la télé, à la radio, sur Internet… et même dans les Stories de nos amis ? Quant aux plus jeunes, ils s’informent essentiellement sur les réseaux sociaux, dont le contenu est particulièrement émotionnel…


Réponse :

Choisir où et quand s’informer

▪️ Choisir des créneaux pour s’informer, une à deux fois par jour. Pas besoin de tout connaître en tout réel pour une information de qualité, ni d’être abonné à toutes les notifications des médias. À la place, on décide quand l’information vient à nous.

▪️ S’informer uniquement sur des sites d’actualité fiables, qui privilégient l’information à la pure émotion (contrairement aux fake news).

▪️ Si certains de vos amis postent des contenus trop durs pour vous, qui ne vous apportent pas d’information utile et qui vous minent, vous avez le droit de les “mettre en sourdine” quelques jours (la personne ne sera pas au courant). Pas de culpabilité à avoir : vous ne fermez pas les yeux sur les malheurs du monde, vous optez pour une consommation responsable de l’actualité en vous informant tout en vous préservant.

Comment on fait pour mettre quelqu’un en sourdine ? Sur Instagram, par exemple : allez sur le profil de la personne > cliquez sur “abonné(e) > Sourdine  > Publications et/ou Stories.

2. Non au sentiment d’impuissance, on passe à l’action !

 

Crowdfunding, WeUkraine,... : des solutions quand l'actualité est anxiogène
Hannah Busing (Unsplash)

L’antidote au sentiment d’impuissance ? Le passage à l’action. L’avantage d’Internet, c’est qu’on y trouve de plus en plus d’idées et d’initiatives solidaires, individuelles et collectives, et ce sur un grand nombre de causes !

Dons, happenning, actions sur les réseaux sociaux… Il y en a pour tout le monde, du petit geste au bénévolat, selon votre envie et votre disponibilité.

3 exemples :

▪️ WeUrkraine : une jeune trentenaire a lancé la plateforme collaborative WeUkraine pour recenser toutes les actions et soutenir le peuple en guerre  : dons, envoi de matériel, accueil de réfugiés… Retrouvez les initiatives proches de chez vous en cliquant ici.

▪️ Côté écologie, il existe de nombreuses initiatives digitales, dont l’application We Act For Good du WWF France pour adopter des éco-gestes. Il y a aussi les plateformes de crowdfunding Miimosa, Lumo ou lendopolis, pour financer des projets durables.

▪️ Côté féminisme : l’association #NousToutes propose par exemple des live pour s’informer, des exemples de mails à envoyer pour interpeller des députés, des actions à mener sur les réseaux sociaux…

Quel que soit le sujet qui vous tienne à coeur, n’hésitez pas à vous tourner vers des associations (elles ont souvent besoin de bénévoles, même à distance) et à regarder sur Google et les réseaux sociaux les initiatives existantes.

3. Déconnexion, respiration

Hyperconnexion aux écrans : avoir déconnecter
Jehu Christan (Unsplash)

Quand le monde semble ne pas tourner rond, il est encore plus important de  préserver sa santé (physique et mentale) et d’éviter de tomber dans l’infobésité. À la place, on s’informe de façon responsable et on s’offre des moments de partages, de bien-être, sans notification, sans information, hors du temps…

Verres entre amis, petit bain avec des bougies, promenade dans une forêt en famille, pourquoi pas un weekend dans un lieu ressourçant ? Trouvez ce qui vous fait du bien, débranchez de l’actu, des réseaux sociaux et respirez. Vous reviendrez rechargés ! 

Ça tombe bien, on a plein d’idées d’activités dans notre rubrique dédiée.

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