La première question à se poser est : d’où vient l’information… et qui la diffuse ? La source doit être précise et qualifiée. Si une connaissance vous partage sur WhatsApp une info “sûre”, donnée par l’ami d’un ami (un médecin qui “sait”), ça ne signifie pas que l’information est valide scientifiquement. Idem pour les blogs et les sites personnels, qui sont à lire avec plus de vigilance. Pour des informations fiables, on s’en remet en priorité aux médias reconnus, dont le travail est de vérifier l’information, et aux sources officielles : gouvernement, ministère de la santé, OMS…
2. Je varie les sources d’information
Le secret pour avoir la vision la plus juste et complète sur un sujet d’actualité ? Lire différents articles dessus, provenant de différents médiasfiables. Non seulement, ça permet d’avoir différents angles sur un même sujet, pour en avoir une vision complète. Mais en plus : si une même information est évoquée avec les mêmes chiffres, les mêmes sources, il est probable qu’elle soit vraie.
☝️L’astuce en plus
Plusieurs plateformes vous proposent de lire plusieurs articles sur un même thème/sujet : Google Actualité, Flipboard, Feedly, News 360, Apple News… Pratique !
3. Je cherche une information précise
Une information solide, de qualité, est une information précise. Si l’information manque de dates, de chiffres, fait des généralités, ne cite pas de sources (études, organismes…) ou ne cite que des sources peu connues,prudence : l’auteur risque ne de pas s’être appuyé sur des éléments concrets, l’information risque donc d’être fausse.
4. Je me méfie des infos à “émotions”
Pourquoi les fake news se répandent si vite ? Parce qu’elles jouent sur les émotions primaires. Leurs auteurs veulent que vous vous sentiez choqués, révoltés, inquiets ou très amusés, afin que cette émotion vous pousse à partager à votre tour leur contenu : on lit, on a peur, on partage sans réfléchir. C’est ainsi que des articles parodiques du Gorafi ou de Nordpress ont été régulièrement pris au sérieux et partagés comme étant des informations véridiques. On fait donc attention aux articles qui paraissent aberrants, aux titres “choc”, parfois écrits en majuscules avec plein de points d’exclamations.
5. Je ne me fais pas avoir par la viralité
Une information qui est partout ne veut pas dire qu’elle est vraie ! Pire : « plus une info se répand de façon virale, sans que l’on puisse identifier sa source première, c’est-à-dire l’auteur, le média, plus il est probable qu’elle soit fausse », explique Julien Mardas qui a créé Buster.ai, une intelligence artificielle qui évalue le degré de véracité des news en temps réel. Une information vraie met six fois plus de temps à parvenir à 1500 personnes sur Twitter que si elle était fausse. C’est en tout cas ce qui ressort d’une étude menée par le MIT, et publiée dans Science.
6. Je prends conscience de mes “biais de confirmation”
Le « biais de confirmation », c’est quand on va plus facilement croire une information parce qu’elle valide l’opinion que nous avons. Qu’on se le dise : on a tous des opinions et c’est normal. Ce qui est utile, c’est d’en être conscient et de faire de vraies recherches sur les sujets qui nous tiennent à cœur. Objectif : être informé au mieux (et en parler au mieux).
7. Je deviens ambassadeur des “Real News”
Il est très tentant de relayer des informations chocs ou étonnantes quand on parle avec ses collègues à la machine à café ou en repas de famille (surtout si ces informations vont dans notre sens). Mais avant cela, autant se montrer exemplaire, stopper les fake news et vérifier nos informations avant de les partager.
Envie de permettre à vos proches d’accéder et de transmettre des informations de qualité ? Partagez-leur cet article !
Et pour les enfants : plusieurs associations de journalistes, comme FAKE OFF, se rendent dans les écoles. Elles y proposent des outils pédagogiques pour lutter contre la désinformation de masse et développer l’esprit critique.