Tadam ! Le coeur des 12-25 ans vibre toujours pour Instagram, qui est de loin leur réseau social préféré, devant Snapchat et TikTok. Il faut dire que l’application s’emploie à séduire une génération aujourd’hui en quête de divertissement… et de détente.
Publié le : 10-02-2022
Temps de lecture : 3 minutes
Non content de conserver sa place de leader, Instagram peut aussi se targuer d’avoir grappillé quelques utilisateurs par rapport à l’année dernière. Une enquête* menée par Diplomeo, en partenariat avec BDM, nous apprend que plus de huit sondés âgés de 16 à 25 ans sur dix sont inscrits sur la plateforme, soit plus que Snapchat (76%) et TikTok (52%), qui complètent le trio de tête.
Facebook, has been ?
Le grand perdant de cette étude n’est autre que Facebook, éjecté du podium au profit de son rival chinois, avec seulement 48% de sondés inscrits. Un coup dur pour le géant californien, qui vient lui-même d’annoncer avoir perdu un million d’utilisateurs quotidiens actifs en seulement trois mois. Une première dans son histoire, mais peut-être pas la dernière.
Le géant californien est en tout cas le réseau social le plus supprimé par les 12-25 ans, à hauteur de 10%, et ce pour la quatrième année consécutive. Et si l’on ne sait pas avec exactitude pourquoi les jeunes se désintéressent de Facebook, on sait en revanche qu’ils désinstallent ce type d’applications parce qu’ils ne s’en servent plus (53%) – assez logique somme toute – et mais aussi parce qu’ils ne sont pas intéressés par les contenus (48%).
Partage, détente, et… premier emploi
Comme leurs noms l’indiquent, les réseaux sociaux sont avant tout pour les jeunes un moyen de créer – et de garder – du lien social. Plus des trois quarts des Z disent les utiliser pour échanger avec leurs amis, ou passer le temps (74%) quand ce n’est pas pour y rechercher des informations (65%). Plus surprenant, mais les parents n’en seront pas moins ravis, six jeunes sur dix disent utiliser les médias sociaux dans le cadre de leur orientation, et un tiers pour trouver un stage ou une alternance, principalement sur LinkedIn bien sûr, mais aussi sur Facebook et Instagram.
Notons que plus de la moitié des Z interrogés affirment utiliser les réseaux sociaux pour se détendre. Un paradoxe si l’on considère qu’ils peuvent – aussi – révéler un côté plus sombre, entre anxiété, complexes et baisse de l’estime de soi. Problème que certaines plateformes ont déjà pris à bras-le-corps, Instagram et Facebook en tête.
Cachez ce ‘like’ que je ne saurais voir
Les likes, vous aimez… ou pas ? Source de pression et de complexes pour les plus jeunes, la course aux likes vient d’être stoppée dans son élan par Instagram et Facebook. Les deux mastodontes offrent désormais aux utilisateurs la possibilité de les dissimuler grâce à un simple bouton. Fini les heures passées à attendre le ‘ting’ des notifications, pour comme une mesure de sa popularité, sorte d’approbation de la sphère internet… le like ne définit (plus) ni qui vous êtes, ni ce que vous représentez à l’échelle digitale.
Une initiative qui a clairement fait du bien aux plus jeunes. Les trois quarts des Z confient que cette fonctionnalité rend les publications ‘plus agréables et authentiques’, et plus de la moitié estime même qu’elle a contribué à réduire leur anxiété, révèle une étude** réalisée par ExpressVPN. L’expérience n’en est finalement que plus plaisante, puisque quatre jeunes sur dix estiment publier plus de contenus depuis sa mise en place.
*Cette étude a été réalisée du 30 novembre 2021 au 5 janvier 2022 auprès de 3.838 personnes âgées de 16 à 25 ans, selon la méthode des quotas.
** Cette étude a été réalisée par ExpressVPN, en collaboration avec Pollfish, auprès de 1.500 Français issus de la génération Z.