Grâce au Nutri-Score, tout le monde peut devenir un pro du déchiffrage d’étiquettes alimentaires – même les plus jeunes. Grâce à cet abécédaire coloré, impossible de tomber dans le piège des aliments trop gras, trop sucrés, trop salés. C’est un outil simple et efficace pour apprendre aux jeunes, notamment les adolescents, à mieux manger. Et l’Assemblée nationale se penche actuellement sur l’adaptation de ce barème au monde numérique.
Ce projet de « cyber score » a pour but d’évaluer le niveau de sécurité d’un site ou d’une plateforme avec une note allant de A à E. Il a vu le jour il y a plus d’un an et semble donc sur le point de faire son apparition en ligne. Une bonne nouvelle, qui permettrait de facilement éduquer les enfants et adolescents à repérer les sites frauduleux ou dangereux.
Les Français ont besoin d’une information claire et lisible sur le niveau de protection de leurs données personnelles en ligne.
Ma ppl visant à créer un
#CyberScore que les plateformes devront afficher est examinée ce matin à l’Assemblée nationale.
@naegelenchris@ac_loisierpic.twitter.com/LFFgM031BM
— Laurent Lafon (@L_Lafon)
November 26, 2021
Le tout écran en toute transparence
Il s’agit donc ici d’informer les internautes sur le niveau de sécurité de leurs données de manière claire et compréhensible, qu’ils soient ou non initiés à l’informatique. « Il paraît essentiel que les consommateurs puissent savoir où leurs données sont hébergées lorsqu’ils se connectent à une plateforme », a ainsi déclaré le député Christophe Naegelen à l’AFP.
Avant la mise en place éventuelle de ce cyber score, plusieurs questions se posent : quels services sont susceptibles de le recevoir ? Tous les sites se le verront-ils attribués ? Cela concernera-t-il aussi les applications mobiles ? Pour le moment, le gouvernement parle de plateformes accueillant au minimum 5 millions d’utilisateurs par mois. Parmi ces plateformes, les mauvaises élèves n’auront pas de bonnet d’âne, mais une éventuelle amende pour le moins salée : jusqu’à 75,000 euros pour une personne physique et jusqu’à 375,000 euros les personnes morales.
En premier lieu, le cyber score devrait s’appliquer sur les plateformes les plus fréquentées. Les internautes, en naviguant sur ces dernières vont ainsi voir de manière claire si leurs données personnelles se trouvent à l’abri en ces lieux. Parmi ces plateformes, les mauvaises élèves n’auront pas de bonnet d’âne, mais une éventuelle amende pour le moins salée : jusqu’à 75,000 euros pour une personne physique et jusqu’à 375,000 euros les personnes morales. Malgré une complexe mis en place, cela pourrait être un outil intéressant pour que chacun, notamment ceux faisant leurs premiers pas sur le web, puissent se repérer.
Cela va peut être fâché certains propriétaires de sites Web, mais je trouve l’idée d’un cyber-score pour les sites Web qui traitent des données personnelles, très intéressante. Cela devrait les inciter à progresser pour le bien de tous…https://t.co/blmNXwpt6L
— Thierry Gaillard – Stradige™ (@stradige_france)
November 29, 2021
Apprendre à ses enfants à vérifier la sécurité d’un site web
Puisque le cyber-score n’est pas encore mis en route et que le secrétaire d’État au numérique, Cédric O, a indiqué qu’un tel dispositif ne devait pas faire baisser la garde des utilisateurs, voici quelques méthodes simples pour apprendre aux enfants et adolescents à se protéger simplement en quelques clics :
Découvrir le certificat de sécurité. Sur le navigateur Internet, en haut, sur la barre de navigation, cliquez sur l’adresse URL du site visité. Le protocole HTTPS est un gage de sécurité de connexion. S’il manque le S à la fin, et qu’il est donc inscrit seulement HTTP, cela indique que le protocole ne permet pas d’assurer la sécurité du site Internet. Simple, efficace.
Comment déchiffrer les pictogrammes. À côté de l’URL, des petits symboles peuvent aussi mettre la puce à l’oreille quant à la sécurité de la plateforme visitée. Un petit cadenas indique que les informations que envoyées ou reçues via ce site sont privées. Un ‘i’ indiquant « information”, prévient que la connexion au site n’est pas privée. Résultat : une personne peut voir ou modifier les informations que envoyées ou reçues via ce site. Enfin, un triangle de signalisation rouge indique un réel danger. Le site consulté n’est pas sécurisé et il est par conséquent fortement déconseillé de saisir des informations privées ou personnelles sur cette page.
Vérifier une adresse URL. Il existe en ligne des vérificateurs de sécurité : il suffit de copier-coller l’adresse URL du site consulté sur, par exemple,Google Safe-Browsing.