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On l’aime notre “bagnole”, mais elle est tout de même à l’origine de 53% des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur des transports en France. S’il vaut mieux privilégier la marche ou le vélo, on comprend la nécessité pour certains de privilégier les transports en commun ou la voiture (l’occasion d’écouter du Céline Dion à fond). C’est pourquoi on vous partage une nouvelle fonctionnalité Google Maps déployée dans les prochaines semaines. Si l’application propose déjà des options pour la marche et les transports en commun lors de la recherche d'itinéraires, la mise à jour permettra d’afficher ces alternatives plus écologiques en même temps que les itinéraires routiers, lorsque le temps de trajet est similaire ou plus court.
L’exemple ci-dessus donné par la firme américaine montre un trajet dans le centre de Paris :
En voiture, l’application prévoit au minimum 28 minutes de trajet, alors que la ligne 9 du métro parisien ne demanderait que 25 minutes pour parcourir la même distance. Vous ne serez donc pas en retard pour votre déjeuner de 12h30 si vous choisissez cette deuxième option. Dorénavant, plus besoin de cliquer sur l'icône transport en commun, pour voir apparaître l’option. Le trajet alternatif est proposé directement en bas de la carte dans l’encadré avec la mention “plus rapide”. En plus de gagner du temps, on pollue moins !
La même idée sera aussi appliquée à la recherche de vols sur Google Flights : si vous cherchez un trajet en avion, alors qu’une solution en train ou en car existe, l’alternative plus écologique sera également suggérée. En attendant, les recherches de vols sur Google affichent déjà des émissions estimées pour presque tous les vols, ce qui peut être utile lors du choix d'une option moins polluante lorsque le vol est la seule option.
Les émissions de CO2e sont disponibles dans la recherche de vols sur Google Flights
Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, le service de cartographie, l’onglet “Maps”, est de nouveau disponible sur le navigateur de recherche pour certains chanceux ! Sa disparition était une conséquence de l’entrée en vigueur du Digital Market Acts, le texte européen visant à mettre fin au far-west numérique dominé par les géants américains. Google était censé supprimer ce service pour laisser plus de place à ses concurrents comme Bing Maps ou Kayak. Ainsi, il ne suffisait plus de taper une destination dans la barre de recherches, mais bien de chercher les plateformes en question dans le moteur de recherche.
Voilà de quoi préparer vos trajets de vacances en toute sérénité !
