La cybersécurité est au cœur des débats. Alors pour arrêter les malfrats du Net, l’Hexagone planche sur un numéro d’un nouveau genre qui devrait faciliter la prise en charge des aléas de la vie en ligne : le “17 cyber”.
Publié le : 24-01-2022
Temps de lecture : 3 minutes
Harcèlement en ligne, tentative de phishing, usurpation d’identité… Le Net n’est pas sans danger et cela se conçoit jusqu’au au sommet de l’état. Emmanuel Macron a ainsi présenté, à la mi-janvier, les contours d’un projet qui a pour but d’améliorer et surtout de renforcer la sécurité des connexions de ses compatriotes. “Les investissements dans le cyber représentent 50 % de l’enveloppe supplémentaire annoncée”, a complété en ce sens le Premier ministre, Jean Castex.
Ainsi, dans un futur proche, des cyberpatrouilleurs pourraient naviguer derrière les écrans et rétablir l’ordre plus facilement et surtout plus directement.
En complément de cette “ronde” d’un genre inédit, le chef de l’État a évoqué la mise en place d’un “17 cyber”, un numéro d’urgence, comme il en existe déjà, mais cette fois-ci pour signaler n’importe quand et rapidement des actes de cybermalveillance. Et non, vous n’êtes pas dans Minority Report.
Découvrez à quoi ressemblera le «17 cyber», le dispositif d’urgence dédié aux cyberattaques annoncé lundi par @EmmanuelMacron. Il permettra à chaque citoyen, entreprise ou administration de signaler 24h/24 un acte de cybermalveillance. 👇https://t.co/Y1pgjEhsee
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) January 14, 2022
Votre vidéo n'est pas affichée car vous avez refusé les cookies.
Haut les mains !
Ce numéro téléphonique est on ne peut plus sérieux. Il sera joignable en permanence, 24h/24 et 7 jours sur 7, à l’image des autres services de secours (pompier, samu, police, etc.).
Mais pourquoi donc passer un coup de fil quand on sait que des plateformes consacrées au sujet existent déjà ? Selon le ministère de l’Intérieur, cela permettra “d’éviter à une personne de devoir utiliser un ordinateur potentiellement compromis”, comme l’a rapporté le Figaro.
Au bout du fil : des fins connaisseurs du domaine à l’image de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi). Bref, vous serez entre de bonnes mains.
Un projet dans les starting blocks
“Nous sommes pour l’instant plus dans l’intention que dans le concret”, a cependant tenu à temporiser le ministère. Mais le projet du “17 cyber” n’est pas une promesse en l’air et devrait sérieusement être mis sur la table du gouvernement en mars prochain.
Bienvenue aux nouveaux cyber-enquêteurs de la @Gendarmerie !
Lauréats de la licence pro de l’@UTTroyes ou correspondants « nouvelles technologies » de leur brigade, ils rejoignent les 4550 gendarmes du réseau cybergend, engagés contre la criminalité sur Internet.#FIC2019pic.twitter.com/Px0B2p8SWj— Laurent Nuñez (@NunezLaurent) January 22, 2019
Votre vidéo n'est pas affichée car vous avez refusé les cookies.
En attendant, sachez qu’il existe déjà de nombreuses plateformes pour rendre compte d’actes de malveillance dans le monde du numérique. L’État a par exemple lancé une plateforme spécialement dédiée au signalement en ligne : internet-signalement.gouv.fr. Sur cette dernière, un simple bouton “SIGNALER” vous permet de pointer du doigt tout contenu ou comportement illicites repérés sur Internet.
Vous pouvez également dialoguer en ligne directement avec la gendarmerie à l’aide d’un tchat disponible : ici.
Pour les plus jeunes, la plateforme Net Écoute ainsi que son numéro, le 30 18, permet de trouver une solution concrète en cas d’attaque en ligne touchant particulièrement les mineurs : cyber-harcèlement, prédateurs sexuels, revenge porn, usurpation d’identité, escroqueries, fake news etc.