Toutes les bonnes techniques pour adopter le paiement dématérialisé

En 2021, la dématérialisation des objets et services de consommation est partout, de nos musiques et films préférés en passant par nos fiches d’impôts ou l’e-commerce. Les services de paiement n’échappent pas à la règle.

Publié le : 23-11-2021

Toutes les bonnes techniques pour adopter le paiement dématérialisé

Temps de lecture : 5 minutes

 

On connaissait bien sûr les cartes bancaires, introduites en 1960 et qui furent le premier pas vers la dématérialisation des moyens de paiement. Mais l’avènement des smartphones et des services en ligne a créé de nouveaux moyens de régler ses achats – à l’aide d’un simple mobile. E-wallet, NFC, ou services façon PayPal, on fait le tour des solutions de paiement numérique.

Le paiement NFC, la suite numérique de la carte bancaire

En 2020, le nombre d’opérations “sans contact” a augmenté de presque 40 %, soit 80 milliards d’euros dépensés par ce biais selon la Banque de France. C’est 90 % de plus qu’en 2019 ! Ce mode de paiement est permis grâce à une puce, nommée NFC (initiales en anglais de Near Field Communication), que l’on retrouve installée à l’avant de sa carte bancaire. Cette technologie de transmission sans fil fonctionne à courte portée et permet l’échange d’informations entre deux terminaux – comme une CB et un terminal bancaire.

On connaît tous bien le paiement sans contact avec sa carte bancaire, mais la puce NFC est désormais aussi présente dans la plupart des smartphones Android et iOS – le premier à l’avoir intégré est, au passage, le Samsung Galaxy Nexus de 2011.

Google Pay et Apple Wallet, un porte-monnaie sur son mobile

Dix ans plus tard, Apple comme Google ont intégré à leurs systèmes d’exploitation respectifs des applications natives permettant d’utiliser son mobile comme une carte bancaire grâce à cette fameuse puce. Samsung a également mis en place son propre porte-monnaie numérique, ou e-wallet en anglais, nommé Samsung Pay.

Après avoir entré ses coordonnées bancaires sur Apple Wallet (iOS) ou Google Pay (Android), l’utilisateur n’aura généralement plus qu’à approcher son mobile du terminal pour régler. Il faut ensuite s’identifier (code, reconnaissance faciale ou biométrique, etc) pour réaliser le paiement. Toutes les grandes banques proposent désormais cette option, notamment la mastercard Orange Bank.

Par ailleurs, avec la puce NFC, pas besoin de connexion Internet et la plupart des terminaux sont aujourd’hui compatibles. Petite technique : si le terminal demande de “présenter une carte” et non de “l’insérer”, c’est que le paiement par mobile fonctionne. Notons aussi que les puces NFC sur smartphones permettent d’enregistrer des cartes de transports ou des cartes tickets restaurants.

Mais est-ce sécurisé ? Oui, entièrement. Les informations bancaires sont stockées de manière chiffrée et sécurisée de différentes manières pour les services Apple, Samsung ou Google. Il faudra simplement penser à conserver une méthode d’identification pour toujours avoir le contrôle de ce que l’on paie avec son mobile. En cas de vol de son appareil, Apple comme Google permettent par ailleurs le blocage de l’appareil à distance depuis un terminal tiers.

Le paiement sur facture mobile, le choix de la simplicité

Certains opérateurs mobiles, comme Orange, proposent de réunir sur sa facture mobile ses autres frais numériques. L’idée est simple : permettre aux consommateurs d’acheter des biens, produits ou prestation numériques avec leurs appareils mobiles et utiliser leur facture téléphonique comme solution alternative à la carte bancaire, à PayPal ou aux e-wallet divers. Les titres de transports, les places de stationnement ou la billettique (places de concerts, musées, évènements…) peuvent aussi être achetés via ce mode de paiement.

La somme due sera reportée sur la facture du téléphone portable – et comme cela, on réunit au même et seul endroit toutes ses dépenses de contenu et services numériques en ligne, sans exposer à aucun moment ses données bancaires ! Une manière de se faciliter la vie, d’autant plus que les opérateurs agissent sur les achats vis-à-vis du consommateur comme un tiers de confiance.

Lydia et Paylib : les portes-monnaies alternatifs

En complément des e-wallets proposés par les systèmes d’exploitation mobiles, un certain nombre d’entreprises ont lancé leurs propres solutions. Elles ont généralement la particularité de mêler des services bancaires additionnels au simple paiement par téléphone.

En France, les deux champions du domaine s’appellent Paylib et Lydia. Elles se positionnent toutes deux en supplément, voire en alternative, d’un service bancaire traditionnel et sont compatibles avec toutes les grandes enseignes bancaires françaises. Leur crédo : payer partout, tout le temps.

Après avoir créé un compte et entré ses coordonnées bancaires, on peut ainsi les utiliser pour payer en boutiques ou en ligne, mais aussi réaliser des virements instantanés, créer, gérer et diviser des dépenses de groupe, regrouper ses comptes, lancer des cagnottes ou même effectuer des micro-prêts bancaires. Les deux entreprises françaises ont évidemment de la concurrence, avec PayPal ou Alipay du côté des géants du numérique ou Pumpkin du côté des start-up. Le choix est vaste et entièrement sur mobile.

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