Connaissez-vous votre empreinte carbone numérique ?

À l’occasion de la journée mondiale du climat, on vous donne nos conseils pour réduire votre empreinte carbone numérique (et alléger la facture).

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Célébrer la cause environnementale le 8 décembre c’est bien, en faire une préoccupation sur le long terme, c’est encore mieux. Et les citoyens sont de plus en plus nombreux à prendre ce sujet à bras-le-corps et à souhaiter réduire leur empreinte carbone ! Contrairement aux idées reçues, il n’y a pas que les pots d’échappement ou les déchets plastiques qui polluent, le digital aussi. Lutter contre la pollution numérique devient donc un enjeu de taille. Une bonne nouvelle dans tout ça ? Oui. La bonne nouvelle c’est que chacun peut, à son niveau, réduire son empreinte carbone numérique et adopter les bons gestes. Citoyens comme entreprises.

Qu’est-ce qui pollue dans le numérique ?

L’empreinte carbone numérique est constituée de l’ensemble de nos usages numériques (rechercher une information dans un navigateur, regarder une vidéo, envoyer un email, etc.), mais pas que. Viennent s’ajouter nos tablettes, ordinateurs et autres téléphones, qui coûtent en énergie au moment de leur fabrication, pendant leur utilisation puis une fois passés du côté des déchets ! La pollution numérique est aussi engendrée par toutes les infrastructures qui nous permettent de profiter à loisir du digital, comme les data centers par exemple (là où passent toutes les données d’Internet).

En 2018, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) publiait son rapport La face cachée du numérique, dans lequel elle décrypte l’impact du numérique sur l’environnement. Parmi les quelques chiffres clés à retenir, on peut citer les 15 000 km qui représentent la distance moyenne parcourue par une donnée numérique (un email, une vidéo, un téléchargement, etc.), presque la distance entre Paris et Tahiti ! Mais aussi les 10 milliards de téléphones portables vendus à travers le monde depuis 2007 et l’arrivée du premier smartphone, ou encore les 180 millions de recherches effectuées sur Google en une heure. Le numérique est aussi responsable d’environ 3,5 % des émissions mondiales de CO2. Voilà de quoi faire réfléchir… Alors comment continuer de profiter des belles promesses du numérique sans devenir trop énergivore ? Surtout quand on sait que – comme nous le rappelle l’association GSMA, dans son rapport The Enable Effect – le numérique, lorsqu’il est bien utilisé, fait partie des solutions clés pour lutter contre le réchauffement climatique ! En effet, toujours selon ce rapport : « Une tonne de CO2 émise par le numérique, permet d’éviter 10 tonnes de CO2 émises ailleurs ». Une thèse soutenue par l’Inria, qui met au point plusieurs projets numériques au service de la décarbonisation. 

Comment mieux maîtriser son impact environnemental ?

Des gestes simples, qui permettent de réduire notre empreinte carbone numérique et de nous responsabiliser dans nos usages du digital, il en existe toute une panoplie, et ils sont à portée de main ! 

Quand vous surfez avec téléphone mobile par exemple, pour réduire votre impact, n’hésitez pas à privilégier la connexion en Wifi plutôt que via le réseau mobile, privilégiez aussi le téléchargement de contenus en avance (toujours en utilisant le Wifi), plutôt que de buller des heures en streaming. Sur iOS comme sur Android, pensez aussi à mettre votre smartphone en mode économie d’énergie (option que vous avez le choix d’activer ou de désactiver !). Toujours depuis votre smartphone, n’hésitez pas non plus à prendre l’habitude de limiter l’utilisation de données en arrière-plan, car sans vous en apercevoir, de nombreuses applications continuent de télécharger des données y compris quand vous ne les ouvrez pas.

 

Quand vous naviguez sur le Web depuis votre ordinateur, limitez le nombre d’onglets ouverts simultanément depuis votre navigateur favori, n’ouvrez pas toutes vos applications (messagerie instantanée, traitement de texte, etc.) en même temps, et pensez bien à vider la corbeille de votre messagerie (Gmail, Hotmail, Yahoo et autres), car oui, même les emails supprimés, ça consomme de l’énergie !

Enfin, participez à soulager notre planète Terre de tous ses déchets en envoyant votre vieux smartphone au recyclage, ou en lui offrant une seconde vie grâce au reconditionnement.

Et toi Orange tu fais quoi ?

Orange aussi s’active pour réduire son empreinte environnementale, et fait partie des acteurs qui œuvrent pour un numérique responsable. Parmi ses actions phares : donner à ses clients les bons outils pour comprendre l’empreinte carbone de leurs usages numériques et leur permettre de la maîtriser. Avec cette démarche, Orange se positionne en avance de phase par rapport aux obligations de la loi AGEC, loi qui prévoit notamment que les opérateurs informent les consommateurs de leurs impacts en CO2 liés aux usages internet.

Orange s’engage donc, auprès de ses clients, avec la rubrique empreinte carbone disponible sur MySosh et Orange et moi, qui leur permettra de suivre leur impact (en équivalent CO2) de leurs usages numériques sur Internet et sur les réseaux mobiles. Ce service “Empreinte carbone” est disponible au sein des espaces clients et sur les applis mobiles Orange.

Comment ça marche?

« Votre consommation de 1,120kg de CO2 induite par les usages Internet mobiles équivaut à laisser une ampoule basse consommation allumée pendant 102 jours ». Désormais, les clients Orange sont en mesure de connaître l’impact CO2 lié à leurs usages Internet mobiles. Cette empreinte carbone numérique est calculée en fonction de la consommation énergétique du réseau mobile, toutes technologies confondues (3G, 4G, 5G, etc.). Ce mode de calcul est en cours d’élaboration, et se co-construit avec l’ADEME et l’ensemble des opérateurs.

Et ce n’est pas tout. Orange souhaite aller au-delà de l’information et donner à ses clients les clés pour opérer un changement sur leur consommation : des conseils pour agir et toute une panoplie d'éco-gestes sont donc accessibles depuis les espaces clients !

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