Le numérique a révolutionné nos vies. Depuis un moment déjà, mais plus encore pendant le confinement qui a révélé l’importance d’être connecté…Mais avec l’extension des usages, et notamment du télétravail, se pose de façon accrue, la question des enjeux environnementaux. Car pour fonctionner, le réseau consomme de l’électricité. L’association négaWatt estime que la consommation électrique du réseau augmentera de +10 % par an dans les 15 années à venir.
Opérateurs et équipementiers ont déjà adapté ces dernières années leurs pratiques et leurs technologies pour améliorer leur performance énergétique et absorber l’accroissement du trafic en controlant leur empreinte énergétique. Mais face à l’urgence climatique, il faut faire plus encore. Et c’est maintenant gouvernement, fournisseurs d’accès à Internet et citoyens qui œuvrent chacun à leur manière vers un numérique plus durable. Nouveau mix d’énergie pour les uns, écogestes pour les autres. Petit tour des pratiques qui améliorent l’empreinte énergétique du digital.
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Passage aux énergies renouvelables
Face aux défis climatiques, les grands acteurs du digital s’engagent et recourent aux énergies renouvelables. Orange France, vient par exemple de s’associer à Boralex (premier producteur indépendant de l’éolien terrestre en France). Le 07 juillet 2020, Fabienne Dulac, Directrice Générale Adjointe et CEO d’Orange France et Nicolas Wolff, Vice-Président et Directeur Général Boralex, Europe, ont annoncé la signature d’un contrat d’achat d’électricité renouvelable. Le groupe Orange s’est fixé comme objectif d’atteindre 50 % d’énergies renouvelables d’ici 2025 et 40% en France. Une initiative d’autant plus notable qu’Orange compte pour 0,5% de la consommation d’électricité en France.